D'autres

sites à visiter :

 

 Des voitures de collaborateur Renault tous les 4 mois !

 

http://collaborateur-renault51.jimdo.com/

 

Le comité de jumelage Bétheny-Dannstadt-Schauernheim, avec l'Allemagne en vélo !

www.betheny-jumelage.com

 

 

 

 

 

 

Sites de camping-caristes :

Le site du camping-car de Jean-Pierre Rossi.

http://lesiteducamping-car.com/

Location de camping-cars en Crète.

Du 5 au 29 mai 2014 : en route vers la Sicile.

Maintenant que nous pouvons voyager hors des vacances scolaires, nous pouvons envisager cette destination, trop chaude pour nous durant les mois d'été.

Nous partirons donc en mai, en passant par la Suisse et l'Italie, bien sûr, avec une étape à Pompei, que nous voulons visiter depuis longtemps.

Puis nous prendrons, à l'aller, le ferry à Salerne, pour Messine, réservé auprès de la compagnie Caronte & Tourist

Le trajet prévu.
Le trajet prévu.

Lundi 5 mai : départ dans la matinée, arrêt le soir à Romagny, chez nos enfants.

Mardi 6 mai : départ vers 9h, arrêt le soir à Greve in Chianti, après Florence, sur une aire gratuite.

Mercredi 7 mai : départ à 8h, arrivée à Pompéi, notre première étape au programme, vers 15h. Installation au Camping Spartacus, face au site archéologique.

Jeudi 8 mai : nous sommes à l’ouverture des grilles, à 8h30, sur le site, afin de démarrer notre visite avant le flot de touristes… Cette ville entière, ensevelie, avec ses habitants lors d’une éruption du Vésuve, en 79 ap. J.C., et découverte seulement au 18ème siècle, est très bien conservée, et, même si la plupart des objets originaux sont au musée de Naples, le site est impressionnant, et mérite d’être visité. Nous y passons une grande matinée, puis, (après un coup de fil à notre petite-fille, pour ses 8 ans), prenons la route de Salerne. Nous aurions voulu passer par la côte amalfitaine, mais la route nous semble trop étroite. Nous attendons le ferry sur lequel nous avons réservé une cabine, et qui nous transportera à Messine durant notre sommeil.

 

Vendredi 9 mai : débarquement vers 7h, puis nous longeons la côte jusqu’à Taormine, où il est impossible de stationner. Nous allons donc jusqu’à Giardini Naxos, où se trouvent plusieurs aires pour camping-cars. Nous choisissons l’Eden Parking. A 300 m environ, se trouve une station de bus, qui nous permet de rejoindre Taormine en 3O min. Nous l’empruntons donc, et partons à la découverte de cette ville perchée, de son théâtre grec, de sa vieille ville et de son jardin botanique original, en balcon sur la mer.

Samedi 10 mai : comme l’aire est à 200 m de la plage, nous allons y faire une petite promenade, avant de repartir, en direction des gorges de l’Alcantara. On peut y descendre gratuitement, par un escalier public, 150 m après un parking privé qui propose une descente en ascenseur payante. Une fois descendues les 224 marches, on accède à la rivière dont le lit est taillé dans des orgues basaltiques usées par l’eau. A cette saison, on ne peut pas aller dans la rivière ! Nous remontons et poursuivons la route vers Linguaglossa, sur la face nord de l’Etna, qui se détache dans le ciel bleu, et que nous entendons gronder par moments. Nous en faisons le tour, par Mareneve, Zafferana Etnea, jusqu’au refuge Sapienza, sur le versant sud. On se renseigne alors sur les excursions possibles, et nous constatons, comme annoncé dans les guides, que les tarifs sont prohibitifs : 60 € par personne pour monter en télécabine, puis bus 4x4 jusqu’à un belvédère seulement, car, actuellement, il est dangereux d’aller plus loin (alerte rouge). Il faut dire que l’Etna est dans une période d’activité, depuis janvier 2014. L’environnement est vraiment impressionnant, et, même si nous n’allons pas plus haut, cela vaut la peine d’être venu. Nous allons sur le cratère Silvestri formé en 1992, et, demain, selon la météo, nous déciderons ce que nous ferons, puisque nous pouvons passer la nuit sur le parking gratuitement.

Dimanche 11 mai : finalement, nous décidons de ne pas monter, même si le ciel est bleu, car, le tour du cratère étant interdit, la montée présente moins d’intérêt, et ressemble vraiment à un piège à touristes. Nous préférons descendre la route SP92 jusqu’à Nicolosi, construite sur les coulées de lave de l’éruption de 1983, dans un paysage noir entièrement façonné par cette éruption. Nous allons ensuite visiter le musée vulcanologique de Nicolosi, très bien documenté. Puis nous poursuivons jusqu’à Catane où nous nous installons au camping Jonio, en balcon sur la mer.

 

 

Lundi 12 mai : bus 448 jusqu’au centre de Catane. Nous visitons le Duomo, en partie en réfection, et, surtout, le marché, principalement aux poissons, très animé. Nous repartons après le déjeuner, pour Syracuse. L’île pittoresque d’Ortygie est en pleine reconstruction et spéculation immobilière, après le tremblement de terre de 1990, et, même si l’endroit est joli, l’authenticité manque. On y rencontre surtout des cars de touristes et des groupes de " nains " en casquette de couleur (ah !...les voyages scolaires !) Nous poursuivons jusqu’à Noto, où nous trouvons place au parking Noto, un verger de citronniers, que le propriétaire rentabilise avec des places pour camping-cars, offrant même une navette gratuite pour monter à la vieille ville de Noto. Il nous offre aussi quelques citrons.

Mardi 13 mai : départ à 9h30, en minibus, pour Noto, avec un couple de Saint-Quentin. La ville est superbe, avec palais et églises en calcaire rose qui se succèdent. Ici, c’est le tremblement de terre de 1996, qui a fait des ravages, et la ville se reconstruit grâce au tourisme et à l’Europe. Il fait plus de 30°, et nous recherchons l’ombre. Nous reprenons la route pour Raguse, et, sous la chaleur, nous visitons la pittoresque Ebla. Pour la nuit, nous redescendons à Marina de Raguse, dans un camping (pour camping-cars) où nous sommes seuls !

Mercredi 14 mai : départ pour Piazza Armerina, et sa splendide villa romaine del Casale, du IIIème siècle, découverte dans les années 50, car enfouie suite à une avalanche au 12ème siècle. Nous pensions rester pour la nuit, mais, finalement, nous repartons pour Enna, puis, na trouvant pas de stationnement sympathique, direction Agrigente, où nous nous installons au camping Internazionale, à San Leone, au bord de la mer (bien agitée avec le vent qui s’est levé)

 

Jeudi 15 mai : ayant décidé de rester 2 nuits au camping, nous consacrons la première journée à la visite de la vieille ville d’Agrigente (après un petit tour sur la plage ventée). Nous prenons le bus n°2 devant le camping, qui nous transporte dans la ville haute, après avoir traversé la vallée des Temples que nous visiterons demain. Cette vieille ville est une succession de ruelles et d’escaliers qui montent jusqu’à la cathédrale (fermée), qu’on gravit en passant sous les balcons et les cordes à linge !

 

Vendredi 16 mai : nous quittons le camping de bonne heure, après un orage, pour aller visiter la Vallée des Temples. Sur le parking, nous retrouvons le couple de Saint-Quentin qui nous dit avoir passé 2 nuits sans problème sur ce parking. Ils ne paieront donc que 5€ en tout (prix maximum quand on a perdu son ticket). A savoir ! La visite du site, avec le soleil et le ciel bleu, est magnifique : les temples en pierre rouge locale sont tous situés sur la crête d’une colline, ainsi qu’une série de tombes paléochrétiennes en "arcsolum" à ciel ouvert. Après la visite, nous repartons en longeant la côte jusqu’à Sélinonte, avec un petit arrêt à Sciacca. Nous stationnons pour la nuit sur un chemin en bord de mer, en direction de la réserve naturelle.

Samedi 17 mai : coups de téléphone pour 2 anniversaires aujourd’hui (notre fille et mon père).Ensuite, départ pour Marsala, où nous faisons un petit tour de ville, mais, malheureusement, un samedi, à l’heure de la sieste, les coopératives vinicoles sont fermées ! Alors nous poursuivons vers Erice, village perché à 750 m au-dessus de Trapani. De là-haut, la vue est superbe sur toute la côte. Il va maintenant falloir trouver où s’arrêter, et ce sera notre première galère de recherche…en suivant les aires (téléchargées) du GPS, près de Ségeste, on se retrouve entre des blocs d’immeubles, puis dans une aire payante où la musique est à fond. On cherche alors en bord de mer, à Castellammare del Golfo, et, comme un samedi soir, ce sont les voitures qui tournent, les bouteilles qui tombent et les braillements incessants…bref, quelle nuit ! Il faudra récupérer la nuit prochaine.

Dimanche 18 mai : avant de partir, il faut changer une roue crevée …, puis, sous un ciel quelque peu nuageux, nous repartons vers Ségeste, pour visiter son temple en pleine montagne et son théâtre. Quel environnement superbe ! Nous poursuivons vers Palerme, où nous nous garons au Green Park, situé à 15 min environ de la cathédrale. Le soir, nous allons dîner en ville !

 

Lundi 19 mai : visite de Palerme, avec un temps gris. Nous commençons par le palais normand et la chapelle palatine, superbe, mais pour laquelle il faut vraiment arriver avant les groupes, pour ne pas faire la queue dans chaque salle, surtout avec les SCOLAIRES ! Et là commence mon inquiétude sur l’apprentissage de la pédagogie à l’Italienne…Il est vrai que les groupes scolaires que j’ai accompagnés maintes fois étaient plus âgés, mais entendre les gamins faire un pareil tintamarre au cours d’une visite, alors que les accompagnateurs discutent entre eux en parlant encore plus fort, me laisse sceptique. Est-ce pareil en classe ? Ne les prépare-t-on pas aux visites, en leur demandant de respecter les lieux et le public ? Enfin, le bruit était insoutenable, à tel point que les autres visiteurs (nous les premiers) se bouchaient les oreilles ! Cela nous a un peu gâché la visite. Nous avons ensuite visité la cathédrale, puis nous sommes promenés dans les différentes artères de la ville, qui demanderaient vraiment une bonne restauration. Des façades magnifiques, mais sales et en très mauvais état, c’est dommage. Nous sommes également allés jusqu’au port d’embarquement, où nous avons pris notre billet de retour Palerme-Gênes, avec sièges pullman. Dans cette configuration, pour 217€, cela reviendra moins cher que l’autoroute, et le stress en moins. Nous ne verrons pas la Calabre, mais passerons quelques jours de plus en Sicile.

Mardi 20 mai : nous partons tôt pour Monreale, où un parking public permet de stationner facilement (il parait même qu’on peut y passer la nuit gratuitement). La cathédrale est vraiment magnifique, recouverte de mosaïques superbement conservées. Nous visitons également le cloître. Après avoir retraversé la circulation de Palerme, nous nous échappons pour Cefalu, jolie en cette saison, car pas trop envahie… Une belle plage s’étale au pied du rocher. Nous mettons du temps à trouver une place, et, finalement, nous stationnons sur le port, parking permettant de rejoindre la vieille ville, de l’autre côté du rocher, en 15 minutes.

Mercredi 21 mai : Petite promenade dans Cefalu, pour repérer un réparateur de pneus (toujours pas fait). Nous irons l’après-midi, puis en profiterons pour stationner une heure en front de mer, pour profiter de la plage et se baigner. Ensuite nous prenons la route jusqu’à Castelbuono, dans le parc des Madonies. Il y avait une aire, mais ce n’est plus qu’un parking (celui en herbe à gauche, car l’autre est vite envahi par les jeunes le soir, et est très bruyant).

Jeudi 22 mai : après un petit tour au marché, nous continuons notre route dans la montagne. Nous prenons de l’eau à la fontaine de Geraci Siculo, puis nous arrêtons à Petralia Soprana, petit village moyenâgeux, très calme, où nous déjeunons face au panorama. Ensuite, la route vers Collesano, en plein milieu des Madonies, est dans un état déplorable, mais les paysages sont magnifiques. Nous montons jusqu’à 1600 m, le site étant fréquenté par les randonneurs et l’ayant été (l’est-il encore, vu l’état de délabrement ?) par les skieurs. Nous continuons notre circuit jusqu’à la côte, et décidons d’aller une nuit en camping, Costa Ponente, quelques km à l’ouest de Cefalu, avec piscine en bord de mer.

 

Vendredi 23 mai : matinée repos (piscine, courrier…). Nous repartons en direction de San Vito lo Capo, à l’ouest de Palerme, et la réserve naturelle de Zingaro que nous avions, à tort, laissée de côté, après Erice. Avant d’arriver à San Vito, sur la gauche, en bord de mer, il est possible de stationner, et de nombreux camping-cars y passent la nuit. C’est ce que nous faisons, d’ailleurs, car le site est superbe et tranquille. Sinon, il existe des aires à San Vito, et, notamment le parking communal gratuit.

Samedi 24 mai : après une nuit entrecoupée d’orages, nous nous réveillons tard ! Nous allons faire quelques courses, puis passons une partie de la journée à San Vito, où se déroule un festival de cerf-volant. On se croirait à Berck-sur-mer ! Nous passons une deuxième nuit au bord de la baie Sta Margherita.

Dimanche 25 mai (fête des mères, alors appel et messages des enfants, et aussi appel à ma maman !): nous partons tôt pour la réserve naturelle El Zingaro. A 9h, il fait déjà très chaud. Plusieurs chemins existent, et le plan nous est fourni à l’entrée de la réserve. Nous choisissons de rester sur celui qui longe la côte afin de profiter des superbes vues sur la mer et les petites criques. De l’entrée nord à l’entrée sud, il y a 7 km. Nous n’en ferons que 5, donc 10 aller-retour, en visitant en chemin des petits musées (des activités marines, de la manne, du tressage de palme…), et en descendant dans une des criques, mais sans se baigner (car nous n’avions pas pensé à prendre les maillots !). Superbe ballade, mais éprouvante sous la chaleur, car peu d’ombre. En repartant, nous nous arrêtons à nouveau dans la baie où nous avons passé 2 nuits, pour nous baigner. Cela fait du bien après la rando ! Nous décidons de repartir sur Palerme, où nous savons pouvoir stationner au Green Park, car je voudrais faire un tour au marché demain matin et faire encore quelques achats avant de repartir. Le ferry étant à 23h, nous aurons la journée pour nous balader.

 

Lundi 26, mardi 27, mercredi 28 mai : nous passons la journée à nous balader dans les vieux quartiers de Palerme. Le marché de la Vuccheria est réduit à une rue, sans doute parce que nous sommes lundi, nous allons donc à celui du quartier du Kapo, avec ses étals de fruits et légumes, et poissons bien sûr, mais aussi habillement et luminaires. Nous déjeunons dans une petite Trattoria de quartier. Le soir, à 21h, nous prenons la file pour embarquer sur Le Splendid de la Cie Grandi Navi Veloci qui nous emmène jusqu’à Gênes, sur une mer un peu agitée au voisinage de la Corse, surtout. Difficile de dormir dans les fauteuils, mais, bon…c’est le retour ! Après une nuit sur une aire d’autoroute près de Milan, nous terminons notre périple, en voyant le ciel se couvrir au fur et à mesure de la remontée vers Reims. 

CIAO ! ARRIVEDERCI !

Voici, à peu près, notre trajet, réalisé en 18 jours, sur l'île, de Messine à Palerme.


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