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sites à visiter :

 

 Des voitures de collaborateur Renault tous les 4 mois !

 

http://collaborateur-renault51.jimdo.com/

 

Le comité de jumelage Bétheny-Dannstadt-Schauernheim, avec l'Allemagne en vélo !

www.betheny-jumelage.com

 

 

 

 

 

 

Sites de camping-caristes :

Le site du camping-car de Jean-Pierre Rossi.

http://lesiteducamping-car.com/

Location de camping-cars en Crète.

Du 29 juillet au 25 août 2001 : la Crète. (par Catherine RICOTTIER)

29 au 30 juillet : nous prenons le ferry à Ancône (Cie Anek lines, réservée par Euromer), pour rejoindre Patras en 20 heures de traversée. La formule "open deck" permet de rester dans le camping car durant la traversée, mais nous étions mal placés et la chaleur était difficilement supportable.. Le débarquement à Patras est assez rapide, et nous avons prévu de retrouver des amis à Corinthe, que nous rejoignons par une bonne route, en partie payante. Nous allons passer la nuit comme nous l'avions déjà fait, au bord du "lac" d'eau de mer de Vougliamini, situé près de Loutraki.

1er au 2 août : Le ferry que nous reprenons au Pirée ne permet pas de voyager en "open deck" et nous avions donc réservé une cabine pour 4 en classe économique (cependant avec climatisation, douche et WC) pour chaque famille, toujours auprès de la même compagnie, ce qui permet d'obtenir des tarifs plus avantageux. Le débarquement est assez désordonné, mais nous débarquons tout de même à La Canée, avec un temps très couvert, et un vent de force 8. Visite de la ville encore un peu endormie, puis du marché couvert très touristique. Nous partons pour la presqu'île d'Akrotiri, où nous visitons notre premier monastère, celui de Gouvernetou, dans la montagne. Nous constatons que les routes de Crète sont bonnes, mais souvent étroites pour un camping car. Nous passons la nuit sur le terrain de foot du joli village d'Armeni, après avoir demandé l'autorisation. Nous prenons de l'eau près de la chapelle et, jusqu'à la fin de notre voyage, l'eau ne sera jamais un problème en Crète, car presque tous les villages disposent d'un robinet facilement accessible, souvent même avec un tuyau.Le lendemain, nous passons par Gavalohori, où travaillent de nombreuses dentelières, puis nous passons le reste de la journée et la nuit à Georgioupoli, près du port et d'une petite plage.

3 août : visite de Rethimnon à pied (se garer près du mur d'enceinte, car les rues sont étroites, et, comme partout en Grèce, le stationnement est très fantaisiste). L'après-midi, nous visitons le monastère d'Arkadi, puis nous quittons la côte pour la nuit, afin de trouver calme et fraîcheur dans la montagne, et c'est la place du village d'Aloides qui nous accueillera pour la nuit, des habitants venant nous offrir l'un des fruits, l'autre un verre de raki (eau de vie) ; nous retrouverons cette hospitalité des villageois très souvent au cours de notre voyage, surtout chez les personnes d'un certain âge.

4 au 5 août : musée archéologique d'Héraklion qui mérite la visite (parking payant à côté), puis site de Knossos pour lequel les avis sont partagés en raison des reconstitutions d'Evans, qui permettent malgré tout de mieux imaginer, notamment pour les enfants. (on peut passer la nuit sur un free-parking pour être à l'ouverture du site à 8 h et visiter avant les groupes) .

Après ces temps de visite fort intéressants, nous prenons un peu de détente sur la plage d'Analipsi, où les vagues sont dangereuses en cas de vent.

 

6 au 7 août : notre route se poursuit vers le plateau de Lasithi où il reste peu de moulins en activité, mais nous traversons des villages typiques, où il faut s'arrêter et flâner sans but précis ; la nuit, nous choisissons la proximité d'une chapelle orthodoxe, en pleine nature. Puis nous rejoignons l'activité touristique en traversant Aghios Nikolaos, puis Kritsa et ses boutiques de broderies.

8 août : route vers l'est, Sitia, et Vaï, la fameuse palmeraie que nous n'irons voir qu'en fin de journée, quand les touristes repartent. La plage est jolie, mais l'arrivée entre des grillages surmontés de barbelés n'est pas engageante ; le parking est payant et il y a la foule. Pour notre part, nous préférons les plages tranquilles où nous sommes seuls ou presque, même s'il n'y a pas de palmiers...

Nous en trouvons une pour la nuit, à Maridati, juste après Vaï, mais, ce jour-là, un vent terrible nous a empêchés d'en profiter, car le sable volait partout (il paraît que c'est fréquent)

9 au 10 août : nous descendons ensuite vers Zakros, puis la plage de Kato Zakros au bord de laquelle nous passons la nuit. Tôt le matin, nous partons pour une randonnée dans les "gorges de la mort", superbes. Nous empruntons ensuite une piste pour Xérokambos, assez délicate par endroits pour de grands camping-cars comme les nôtres. Il fait très chaud et nous apprécions la baignade dans une eau très claire au fond sableux. Nous reprenons la route encore une fois pour chercher un peu de fraîcheur en altitude, et nous nous arrêtons dans le village d'Armeni, où nous stationnons dans une cour d'école, après avoir demandé l'autorisation.

11 au 12 août : cette partie sud de la Crète est très construite, et nous poursuivons notre route, en faisant des incursions à l'intérieur (Kalamafka pour une nuit, puis Vianos). Tsoutsouros nous déçoit par son environnement de constructions ; nous passons une nuit sur la plage, mais pas de baignade, car l'eau ne paraît pas propre.

13 au 14 août : il faut passer par Matala, pour son ambiance et ses boutiques, et apercevoir les grottes où séjournèrent les hippies. Nous dormons sur le parking du site de Phaestos, pour en faire la visite dès l'ouverture. Ici, pas de reconstruction, mais après avoir visité Knossos, il est plus facile d'imaginer le site habité. Nous faisons ensuite une pause dans le port d'Aghia Galini où on peut stationner si on arrive assez tôt dans la journée.

Nous passons la nuit dans le village d'Asomatos.

15 au 16 août : Nous visitons les monastères de Preveli, puis, après avoir passé la nuit près d'une petite chapelle, nous nous baignons devant le chateau de Frangokastelo, où la plage forme un petit lagon aux eaux superbes. Ensuite, nous cherchons à stationner à Hora Sfakion pour nous renseigner sur les possibilités de visite des gorges de Samaria. Nous pensions d'abord le faire à partir de La Canée, mais cela aurait nécessité d'y laisser les camping-cars pour prendre le car. Heureusement, nous avons rencontré un camping-cariste français qui nous a donné une solution beaucoup plus pratique à partir de Paléochora ; nous suivrons donc ses conseils et ne le regretterons pas. Nous dormons dans un village, Imbros sur la route remontant vers le nord, et , le soir nous verrons passer plus de 20 cars remontant les randonneurs des gorges de Samaria ; cela nous effraie un peu !

17 au 18 août : en attendant cette randonnée, nous visitons l'ouest de l'île, qui est en fait, la région la plus sauvage, et donc la plus agréable pour nous. Nous dormons d'abord à Phalassarna, plage immense, où il est facile de stationner, puis à l'île d'Elafonissi, où il y a plus de monde, la journée du moins, car c'est un site très joli, avec l'île que l'on rejoint à pied, et le sable presque rose où l'on peut trouver des morceaux de corail. Nous visitons le monastère de Chrissoskalitissas, tout en blanc et bleu.

19 au 20 août : En passant par la montagne, nous arrivons à Paleochora, où nous dormons au bord d'une plage. A 3 heures du matin, lever pour partir à 4 heures dans l'un des 2 camping-cars, l'autre restant stationné près du port. Nous rejoignons Omalos et le départ des gorges en 2 heures. Nous sommes les premiers à l'ouverture du guichet, mais ne le resterons pas jusqu'à l'arrivée des 16 kilomètres de randonnée. C'est grandiose et cette randonnée vaut vraiment la peine, même si des centaines de personnes (voire plus) la font chaque jour.

il faut toutefois être très bien chaussé, même si certains inconscients descendent en claquettes, car le chemin, bien tracé, est accidenté. L'arrivée est pénible car en plein soleil sur plusieurs kilomètres avant d'arriver enfin à Aghia Roumeli, bien fatigués, mais ravis de cette randonnée. Là, nous prenons le ferry pour retourner sur Paleochora, récupérer le deuxième camping-car, qui nous ramène à Omalos pour passer la nuit. (note : si on ne possède qu'un camping-car, il est possible de rejoindre Omalos par un car qui part à 6 heures le matin).

21 au 22 août : pour nos 2 derniers jours en Crète, nous voulons nous reposer et retournons sur la plage de Phalassarna, puis acheter quelques souvenirs à La Canée. Nous reprenons le ferry, le soir, pour Le Pirée, puis le lendemain soir nous embarquons pour Ancône.

Conclusion : il est facile de visiter la Crète en camping-car et pourtant, ceux-ci sont peu nombreux. Durant ce voyage, nous n'avons jamais dormi en camping, toujours trouvé facilement de l'eau et avons été touchés par l'hospitalité des Crétois.

 

 

 


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