du 6 au 31 juillet 2011 : l'Ecosse.

Notre parcours 2011 (4906 km au départ de Reims)

Depuis longtemps, nous en parlions, et c'est l'année de notre retraite que nous nous décidons...

Le 7 juillet, à 6 h, nous embarquerons à Dunkerque, pour Douvres, avec la compagnie DFDS Seaways, le trajet retour étant prévu le 31 juillet à 22h.

Nous avons consulté les sites de ceux qui l'ont fait avant nous pour préparer notre circuit, et avons beaucoup utilisé le GDR (Guide du Routard).

Mercredi 6 juillet (Reims-Dunkerque : 260 km)

15h30, enfin prêts, nous quittons Reims pour Dunkerque, où nous arrivons vers 19h. On peut sans problème passer la nuit sur le parking, à côté de l’embarcadère.

Jeudi 7 juillet (Dunkerque–Hawick : 684 km (944 cumulés))

Nous enregistrons à 5h, et quittons le port à 6h, comme prévu. Le contrôle douanier est rapide, cette fois. Nous avons choisi la compagnie Norfolkline, devenue maintenant DFDS Seaways, car elle propose des tarifs très avantageux : 58 € AR pour le camping-car et jusqu’à 5 personnes, en réservant à l’avance, et selon l’horaire choisi.

A Douvres, il faut prendre la M2 directement (nous l’avons manquée au départ), pour contourner Londres par l’Est. Nous passons sans aucun bouchon, et roulons, hormis quelques arrêts, jusqu’à la "frontière" écossaise. Nous nous arrêtons à Hawick, pour passer la nuit sur le grand parking près du Wilton Lodge Park. Ce n’est pas très calme en soirée, car des jeunes s’y rassemblent, mais la nuit est calme. De plus, il y a un point Wifi ouvert, donc cela permet d’avoir des nouvelles et d’en donner gratuitement !

Vendredi 8 juillet (Hawick-Edinburgh : 78 km (1022 cumulés))

Nous visitons, avant de partir, "The Borders Textile Towerhouse", petit musée qui retrace l’histoire du textile qui a fait vivre la région pendant de nombreuses années, et qui en est encore une spécialité. Nous arrivons au camping (Motornhall Caravan Park) où nous avions réservé 2 nuits par Internet. L’après-midi, nous prenons le bus n°11 jusqu’au centre-ville, visitons à pieds (sous la pluie) la vieille ville, la cathédrale St Giles et le Museum of Scotland, musée gratuit très fourni sur l’Histoire de l’Ecosse. Nous allons jusqu’au "Palace of Holyroodhouse", résidence de la reine, et justement, elle est là, donc on ne peut pas visiter !

samedi 9 juillet : Edinburgh

Soleil, ce matin (qui malheureusement ne durera pas !), nous prenons le 11 jusqu’au terminus, pour voir le port d’Edinburgh, où est amarré le Royal Britannia, puis nous repartons vers la vieille ville. Nous prenons un Explorer Pass de 7 jours (valable pendant 14 jours), ce qui nous permettra de visiter tous les sites d’Historic Scotland que nous voudrons, sans faire la queue. Nous allons donc faire pas mal de visites de sites historiques au début, puis nous profiterons des sites naturels ensuite. Nous commençons aujourd’hui par le château d’Edinburgh, où il y a beaucoup de monde, car il mérite une visite. Ensuite, sous la pluie, nous visitons le Royal Botanic Garden, qui est vraiment magnifique, et nous rentrons sécher au camping.

Dimanche 10 juillet : Edinburgh-Stirling (125 km (1147 cumulés))

Nous reprenons la route, après quelques courses, jusqu’à Roslin, où nous visitons la chapelle rendue célèbre par le film Da Vinci Code. C’est une merveille, à l’intérieur, car l’extérieur est bardé d’échafaudages du fait de la restauration. Il y est interdit de photographier, alors on est quelque peu frustré… Nous repartons pour Linlithgow, et son château où se déroulent des jeux médiévaux, devant un public nombreux. Nous visitons le château, bien sûr. Nous pensions ensuite aller jusqu’à Doune, pour visiter le château et y passer la nuit, mais il est impossible d’y stationner, ou alors très loin et le château serait fermé quand nous y arriverions. Même chose à Dunblane, donc nous décidons d’aller au camping à Stirling (Witches Craig Park), très agréable.

Lundi 11 juillet : Stirling-Saint-Andrews (131 km (1278 cumulés))

Ce matin, nous avions mis le réveil, car, sinon, on se lève trop tard ! Nous sommes donc au château de Stirling dès l’ouverture, et nous pouvons le visiter avant l’arrivée des cars. Le palais Renaissance vient juste d’être inauguré par la reine (le 6 juillet), après restauration. On peut donc le visiter, ce qui agrémente la visite, par ailleurs très intéressante. Nous reprenons la route, en passant par le Forth rail bridge, car Christian voulait le photographier. Nous en profitons pour rendre une petite visite au château d’Aberdour, en se garant sur le parking bien accessible (ce qui n’est pas toujours le cas !), pour déjeuner. Puis nous filons sur Saint-Andrews, où nous nous garons le long de l’immense plage de l’ouest, entre golf et mer. Nous prenons les vélos pour aller visiter la cathédrale et le château. Je monte seule les 157 marches de la tour…et je suis récompensée par la vue alentour.

mardi 12 juillet 2011 : Saint-Andrews-Braemar (154 km (1432 cumulés))

Petite promenade en vélo dans Saint-Andrews avant de partir, dans la direction de Perth. Nous arrêtons pour visiter "Elcho Castle", château du XVIème s. perdu dans la campagne, où les enfants font la visite en costume d'époque, pour leur plus grand plaisir apparemment, puis "Stanley Mills", ensemble d’anciens bâtiments industriels, qui utilisaient l’énergie hydroélectrique pour diverses fabrications, dont le tissage. Nous quittons ensuite les zones urbaines pour entrer dans le parc national du massif des Cairngorms, dont les reliefs (station de ski l’hiver) sont couverts de bruyères et de moutons. Arrêt pour la nuit à Braemar, sur un petit parking, au centre du village, équipé de toilettes publiques.

Mercredi 13 juillet : Braemar-Lossiemouth (158 km (1590 cumulés))

Aujourd’hui, pas de visite historique, mais plutôt gustative, puisque nous atteignons la route du Whisky, après des petites routes alternant les paysages de campagne, de forêts de sapins, et de tapis de bruyères. Nous allons donc visiter la distillerie Glenfiddich à Dufftown, avec ses alambics en cuivre. La visite guidée est gratuite, mais en Anglais, et nous dégustons 3 cuvées d’âges différents : 12, 15 et 18 ans… On reprend malgré tout la route vers le Nord, et nous arrêtons pour la nuit, au bord de la plage de Lossiemouth, encore une fois entre golf et mer ! beau coucher de soleil.

Jeudi 14 juillet : Lossiemouth-Inverness (90 km (1680 cumulés))

Soleil dès le réveil ! Nous commençons par la visite du "Spynie Palace" (comme dans le GDR, nous n’avons pas vu les fantômes qui le hantent !), seuls, puis la cathédrale d’Elgin, avec des touristes en car… il faut dire qu’elle a de beaux restes ! L’après-midi, nous visitons le camp d’entraînement des Highlanders de Fort George, avant d’arriver à Inverness où nous irons au camping de Bunchrew, plein de mobile-homes, mais bien situé au bord d’un bras de mer. Cela fait 3 jours sans pluie, c’est remarquable, on n’y croyait plus !

Vendredi 15 juillet : Inverness-Lairg (241 km (1921 cumulés))

Après avoir passé la soirée à essayer de se connecter en wifi, pour apprendre finalement que le serveur ne fonctionnait pas…nous avons passé une bonne nuit. Nous partons tôt pour aller jusqu’au château de Urquhart, décevant, car aménagé à 100 % pour les cars de touristes. On ne peut pas prendre une photo, sans avoir 20 personnes dessus ! Nous préférions les châteaux moins fréquentés, et donc moins aménagés. Nous décidons de quitter les rives du Loch Ness, elles-aussi très fréquentées, pour aller dans la vallée sauvage de "Glenn Affric", où nous testons nos premières routes à voie unique et "passing places". L’endroit est vraiment superbe, avec une eau brune (comme certains lacs irlandais), des bruyères en fleurs, et des arbres de toutes sortes. Cela repose de la foule. Ensuite, direction le Nord. Nous passons par Dornoch, pensant y passer la nuit, mais les panneaux "No Overnight" commencent à se répandre. Nous continuons donc en prenant la décision de passer par le centre, plutôt que la côte est, car cela paraît être une plus jolie route. Nous n’irons donc pas aux îles Orcades, comme nous l’avions pensé, car cela nous obligerait à rouler beaucoup plus chaque jour. Nous privilégions la côte ouest. Mais il faut trouver un bivouac, ce qui ne s’avère pas facile. Nous trouvons finalement un parking d’école, sans panneau jaune, à Lairg. On a vu mieux…mais pire aussi, alors on s’en contentera pour cette fois.

Samedi 16 juillet : Lairg-Durness (135 km (2056 cumulés))

Entre Lairg et Tongue, c’est une succession de grandes étendues d’eau, de landes dénudées, de forêts, et, même si l’endroit est quasi-désertique, les paysages sont magnifiques. Puis on arrive sur la baie de Tongue et là, le paysage change, on voit des plages de sable blanc… Nous longeons la côte ouest par une petite route vers Talmine, et, en suivant les conseils de GDR, nous descendons à pieds jusqu’à Skinnet Beach, langue de sable qui coupe la baie. Puis nous continuons notre route, en longeant le Loch Eriboll, jusqu’à Durness, où nous ferons étape au bord de Balnakeyl Bay, une autre plage immense de sable blanc, qui mène jusqu’à Faraid Head, et qui marquera le point le plus au Nord de ce voyage en Ecosse.

Dimanche 17 juillet : Durness-Gairloch (212 km (2268 cumulés))

Journée de l’eau ! Et dire qu’on parle de sécheresse en France ! La pluie tombe depuis 24 heures sans arrêt, et nous avons traversé des paysages où l’eau jaillissait de partout : une succession de lochs, de cascades, de sources, dont l’eau a la couleur du café à cause de la tourbe, et la mer que nous apercevions dans les trouées de nuages et de brouillard. Vraiment le temps tel qu’on l’imagine en Ecosse ! Nous nous sommes quand même arrêtés à Ullapool, première petite ville un peu animée depuis un certain temps, et nous avons fait les boutiques, et mangé notre premier "Fish’n chips", au restaurant Seaforth, pas mal du tout. Puis, comme il pleuvait, nous avons roulé, pratiquement sans rien voir, ce qui est bien dommage, car cette partie de la côte doit être très jolie…Evidemment, dans cette région, beaucoup de touristes, donc les panneaux jaunes sont sur tous les parkings. Nous décidons donc d’aller au camping de Gairloch pour ce soir, en espérant une amélioration pour demain…

Lundi 18 juillet : Gairloch-Shieldaig (88 km (2356 cumulés))

Le soleil est là ! Nous allons donc profiter des paysages aujourd’hui, et heureusement, car ils sont superbes. Nous avons suivi les conseils du GDR, et, une fois de plus, nous n’avons pas été déçus. D’abord, nous sommes allés jusqu’au "Red Point", fouler le sable rouge, juste avant que le "fog" écossais ne vienne tout dissimuler…peu importe, nous déjeunons face à la mer et le soleil a le temps de revenir. Nous allons donc continuer, en empruntant le "Glenn Torridon", et ses paysages de haute montagne. On se croirait d’abord en Autriche ! Puis le Loch débute, et là, c’est plutôt à la Suède et Waxholm que l’on pense… La côte est découpée, les îles sont nombreuses, et c’est superbe. Le GDR mentionne un petit port, Shieldaig, où le calme est assuré, et où l’on peut camper sans problème en surplombant la baie sur une aire aménagée par la commune. Il suffit de laisser une participation dans une boîte…et il y a de l’eau, que demander de mieux ? Le petit village est en dessous, mais nous ne voyons pas de phoques, comme annoncé dommage ! Nous achetons quand même du saumon fumé…

mardi 19 juillet : Shieldaig-Uig (178 km (2528 cumulés))

Réveil dans le brouillard, nous filons vers l’île de Skye. Après un bref arrêt pour déjeuner, puis pour voir le port de Portree, nous longeons la côte Est, sauvage, et qui laisse voir des paysages magnifiques, malheureusement sans soleil. La route escalade les falaises, qui dominent la mer, et les villages ne sont que des maisons blanches éparpillées dans la campagne, au milieu des moutons et des bruyères en fleurs. Vu le peu de parkings le long de cette route, nous allons au petit camping de Uig, pour la nuit.

Mercredi 20 juillet : Uig-Torrin (192 km (2720 cumulés))

Aujourd’hui, nous allons au bout du monde…ou plutôt au bout des presqu’îles ! D’abord, quittant Uig, et la presqu’île de Trotternish, et passant Dunvegan, nous prenons une très petite route blanche vers "Neist point", le point le plus à l’ouest de l’île de Skye. La route réserve de beaux paysages, et, arrivés au bout, un chemin (bétonné) mène jusqu’au phare. On peut aussi s’approcher des falaises abruptes, et certains n’hésitent pas…Nous reprenons la route vers le sud, et, de Broadford, nous allons au bout de la presqu’île, jusqu’à Elgol. La route devient très étroite et pentue, et nous ne risquons pas l’ultime descente vers le port. Nous revenons sur nos pas, et nous stationnons au bord du Loch Slapin, un peu avant Torrin. Les couleurs sont magnifiques, en fin de journée avec le SOLEIL.

Jeudi 21 juillet : Torrin-Fort-William (175 km (2895 cumulés))

Nous quittons l’île de Skye ensoleillée par le pont, comme à l’aller, pour retrouver l’Ecosse pluvieuse, et roulons jusqu’à Fort-William. Au passage, nous prenons la photo du "Eilean Donan Castle", où fut tourné "Highlander", sans le visiter, car nous avons notre dose de châteaux ! Nous n’oublions pas non plus un petit coup de fil à Ewen, pour ses 2 ans… La ville ne présente pas beaucoup d’intérêt, et nous faisons d’abord quelques courses, pour longer ensuite le Glen Nevis, vallée au pied du Ben Nevis que l’on aperçoit entre les nuages. La petite route suit le relief, et n’est qu’une succession de montagnes russes (ou plutôt écossaises). La pluie s’étant arrêtée, nous allons jusqu’au bout de la vallée, et faisons une petite randonnée de 2 heures au soleil en longeant le torrent, avant que la pluie ne revienne. Etant donné que tous les parkings du coin sont "No overnight", nous allons au camping, à l’entrée de la vallée.

Vendredi 22 juillet : Fort-William-Strontian (135 km (3030 cumulés))

Quittant Fort-William, nous empruntons la route de Mallaig, en suivant de près la ligne de chemin de fer, sur laquelle roule le train à vapeur d’Harry Potter ! Alors, bien sûr, on le photographie…même si on l’a raté sur le fameux viaduc. A Lochailort, nous quittons la route, pour suivre le loch Ailort ( !) puis le loch Modart. On se croirait au bord de l’Adriatique. A midi, nous déjeunons en observant les loutres qui pêchent. Nous nous arrêtons ensuite à Acharacle, où nous laissons le camping-car pour aller en vélo jusqu’au "Tioram Castle" que l’on ne visite pas, mais dont on peut faire le tour à marée basse seulement, ce que nous faisons. Le site est superbe, et, de plus le temps l’est aussi. Nous reprenons la route, pour trouver un bivouac, ce qui n’est pas facile, et, finalement, nous allons jusqu’à Strontian (où l’on a découvert le Strontium !), et nous arrêtons sur le bord opposé du Loch Sunart.

samedi 23 juillet : Strontian-Creagan (124 km (3154 cumulés))

Journée magnifique comme il doit en exister peu en Ecosse ! Alors, ça tombe bien, puisque nous allons vers Glencoe, et sa vallée qui est dominée par les sommets. Pour cela nous prenons le ferry entre Corran et Inchree (6,70 £). La vallée est jolie, mais il y a énormément de circulation, cars, etc. Nous y entamerons donc une randonnée d’environ 3 heures, mais pas celle où tous les cars s’arrêtent. Nous marchons jusqu’à un col vers le Glen Etive, pratiquement seuls, et nous y rencontrons d’ailleurs un groupe d’environ 10 chevreuils. Nous bivouaquons au bord du Loch Creran.

Dimanche 24 juillet : Creagan-Crinan (96 km (3250 cumulés)

Et encore une belle journée ! Que se passe-t-il alors qu’il pleut en France ? Nous descendons donc jusqu’à Oban et visitons le port, très animé en ce dimanche ensoleillé, le colisée inachevé (Mac Caig’s tower) qui ne va pas trop bien dans le paysage d’Ecosse, la cathédrale St Columbia, et allons au restau manger des moules. Nous continuons la route, qui passe par Kilmartin et son cimetière, jusqu’au petit port de Crinan, où aboutit le canal du même nom. Nous stoppons sur un petit parking d’écluse, et prenons les vélos pour parcourir le chemin de halage jusqu’à Crinan, balade très agréable. Nous restons sur le parking, au bord du canal, pour la nuit.

lundi 25 juillet : Crinan-Aberfoyle (202 km (3452 cumulés))

Toujours le beau temps… les Ecossais n’en reviennent pas, et nous non plus ! La proximité d’une écluse n’était pas forcément un bon choix, car l’eau a coulé toute la nuit, avec un bruit assourdissant ! Nous avons donc quitté Crinan, en direction des Trossachs, parc naturel du centre de l’Ecosse. Nous nous arrêtons à Inveraray, mais la ville est plutôt décevante. Nous voulions voir le musée maritime, mais il était fermé, et rien n’ indiquait la raison. Nous avons donc continué notre route, longé le Loch Lomond, ensuite un petit arrêt à Killin, puis atteint le Loch Katrine. C’est vraiment fait pour les cars à touristes ! Nous voulions prendre le bateau vapeur et revenir en vélo, mais il y a vraiment trop de monde, donc nous nous contentons d’une petite balade à pied, et nous allons jusqu’à Aberfoyle, au camping Trossachs Holyday Park, très bien tenu. Nous pouvons donc faire un peu de lessive et de courrier, car il y a le wifi dans le coffee shop.

Mardi 26 juillet : Aberfoyle-Glasgow (169 km (3621 cumulés))

L’anticyclone doit être sur l’Ecosse, car il fait toujours beau et chaud ! Nous visitons la petite ville très animée d’Aberfoyle, puis nous allons déjeuner sur le parking du David Marshall Lodge, avant de faire une randonnée dans la forêt de pins. Des parcours y sont balisés, et il y a également un circuit d’accro branches, et un terrain de jeux pour les enfants. Ensuite, nous repartons vers le sud du Loch Lomond, espérant trouver un bivouac, mais il n’y a que des parkings interdits. Nous partons donc vers Glasgow, essayant de trouver sur le bord de la Clyde, mais, là aussi, c’est un échec. Nous décidons donc d’aller directement au camping de Motherwhell, au sud-est de la ville. Nous y arrivons tard, ayant eu du mal à le trouver, mais il y a de la place. Il n’est pas très cher, mais très (trop) bruyant, à cause de la proximité de l’autoroute. De plus, les sanitaires ne sont pas très propres.

Mercredi 27 juillet : Glasgow-Mennock (71 km (3692 cumulés))

Ce matin, nous avons pris le train à Benshill pour Glasgow, sur les conseils du réceptionniste du camping, en laissant le camping-car dans une rue. C’était une bonne solution, car c’est rapide (environ 20 min à l’aller et 10 mn au retour, selon le nombre d’arrêts), et peu onéreux (3,90 £ pour l’AR). Il y en a toutes les 30 min à partir de 7h. Nous sommes arrivés à la gare centrale, en plein cœur du quartier commerçant, et sommes partis vers le quartier de la cathédrale St Mungo, redescendus vers le Green (où les maillots de bain étaient de sortie), et le "People’s Palace". Nous avons ensuite mangé au Café Gondolfi, qui, malheureusement, n’avait plus de Haggis (qui, d’après le GDR, est le meilleur de Glasgow). Nous avons récupéré le camping-car, et sommes partis vers le sud, pour nous arrêter, un peu avant Mennock, dans une petite vallée de montagne, où beaucoup font du camping-sauvage, au bord du torrent.

Jeudi 28 juillet : Mennock-Kirkcudbright (151 km (3843 cumulés))

Réveil avec la pluie, la première depuis une semaine ! Nous reprenons l’A76 jusqu’à Thornhill, puis bifurquons vers New Galloway, pour traverser le Galloway Forest Park. C’est une région peu fréquentée par les touristes, mais qui est pourtant très agréable, couverte d’épaisses forêts de sapins, où on trouve de nombreuses balades, à pied ou en vélo, et où on peut observer de nombreux animaux, comme des chèvres sauvages, par exemple. Nous faisons quelques courses à Newton Stewart, puis suivons la route côtière. Au passage, nous allons voir le "Cairn Holy", dans un site qui domine la baie. Nous y ramassons également des framboises sauvages, ce qui permettra d’en faire une tarte le soir ! A Kirkcudbright, il y a une exposition d’artistes dans toute la ville, donc on ne peut pas stationner, mais, quelques kilomètres plus loin, nous prenons une petite route le long de la baie où nous restons pour la nuit, au bord de l’eau.

vendredi 29 juillet : Kirkcudbright-Powfoot (101 km (3944 cumulés))

Pour notre dernière journée en Ecosse, le soleil est revenu. Nous traversons la campagne écossaise, région riche en jardins, et nul n’est besoin de visiter un jardin payant, car même les jardins des particuliers sont magnifiques. Un petit coup d’œil en passant à la Dundrennan Abbey, puis nous arrêtons pour déjeuner sur un parking-point de vue, juste avant New Abbey, puis nous allons voir Sweetheart Abbey, et son église abbatiale en grès rose, ressortant sur le gazon vert tendre. Le musée du costume ne nous tente pas, mais nous parcourons son parc magnifique, qui comporte de très vieux arbres et rhododendrons entre autres. Nous traversons la ville de Dumfries, très animée en cette veille de week-end et encombrée par des travaux, notamment la rénovation du pont sur la Nith. Ne voulant pas quitter cette région sans emporter quelques plantes, nous allons dans le "Hetland Garden Centre", installé dans un ancien jardin de maître à Carrutherstown, et où foisonnent des plantes de toutes sortes, et de toutes couleurs. Nous y effectuons donc quelques achats…en espérant que ces plantes se plairont aussi chez nous ! Nous trouvons un endroit superbe, pour bivouaquer, une fois de plus entre golf et mer…

Samedi 30 juillet : Powfoot-Stamford (413 km (4357 cumulés))

Nous prenons la route du retour, par Carlisle, puis, à Penrith, bifurquons vers Darlington, pour suivre l’A1, comme à l’aller, par Doncaster, Grantham, et nous nous arrêtons pour la nuit à Stamford, jolie ville très animée, sur le parking "Long stay", gratuit à partir de 18 h et le dimanche. La route est chargée, en cette fin de mois ensoleillée, mais davantage vers le Nord que vers le Sud. Nous n’avons eu aucun bouchon aujourd’hui.

Dimanche 31 juillet : Stamford-Dover (289 km (4646 cumulés))

Dernière étape sur le sol britannique, qui se passe sans encombre, avec un seul bouchon, dû à des travaux avant le pont de Dartford, sur la Tamise. Nous arrivons à Douvres vers 15 h, et pouvons profiter du bord de mer, ensoleillé, et voir cette ville autrement que dans la pluie ou le brouillard comme c’est souvent le cas. Nous terminons par un petit restau, pour finir nos £. Le seul que nous trouvons ouvert est le Lorries’s bistro, avec une jolie déco de bar de marins, une bonne cuisine (pour ce qui reste de la carte !), mais où l’attente est trop longue. Nous enregistrons à 20 h pour un départ à 22 h. Nous dormons, comme à l'aller, sur le parking du port de Dunkerque, et rentrons à Reims pour midi, après 4906 km.

Conclusion :

En 3 semaines, on peut avoir un bon aperçu de ce beau pays, visiter de nombreux sites, et profiter de la nature. La météo, pour nous, n'a finalement pas été mauvaise, et sans doûte rarement aussi ensoleillée. Le stationnement en camping-car n'est pas toujours facile, et il faut bien souvent accepter d'aller au camping. Néanmoins, si on se contente d'un petit parking au bord d'un Loch tranquille et peu fréquenté, on peut trouver à bivouaquer dans la nature. Personne ne nous a jamais demandé de partir de là où nous stationnions, bien sûr sans déballage. La conduite est finalement plus facile sur les routes à voie unique avec "passing place", car, sur les routes secondaires à 2 voies, elles sont étroites, et il y a beaucoup de trous qu'on ne peut éviter. On trouve de l'eau dans les toilettes publiques des villages, sans problème. Nous craignions les midges...mais nous en avons peu rencontrés, évitant de sortir à la tombée du jour.

L'Ecosse est à visiter, c'est sûr.

Mais, que de dangers le long des routes !!!